UN SIGNAL D’ALARME
Le barrage de Beni Bahdel a été délaissé durant plusieurs années jusqu’à aujourd’hui, il a perdu plus de 10% de son volume initial, nécessite une protection exceptionnelle.
Les eaux de ce barrage qui alimentent plusieurs régions sont exposées au danger des rejets des eaux usées provenant des régions des Beni Snous composées de nombreuses décheras et des région de Sebdou versent directement dans le barrage.
- Un dragage du barrage est primordial pour récupérer les 10% perdu.
- Une station d'épuration est primordiale aussi dans cette région. Cet immense ouvrage assurera l'irrigation des terres agricoles, comme il contribue au développement humain de la région et peut jouer un rôle important dans la satisfaction des besoins de la population.
Mais si ce travail ne sera pas pris en considération on peut attendre à un risque énorme composent de nombreux impacts irréversibles qui sont :
- Un risque humain :
Le fait de laisser le versement des eaux usées provenant de oued Lakhmis et de oued Tafna provenant de Sebdou peut engendrer des risque irréversibles et causé des pertes humaines énormes qui seront causée par : ( le choléra, dysenterie, maladies diarrhéiques, hépatite, etc.).
- Le risque économique ses eaux du barrage qui seront contaminées par les eaux usées seront plus acides et plus polluée et ainsi un risque pour la végétation et l’agriculture le rondement sera diminué de plus en plus à cause des maladies qui apparaissent.
- Le risque environnemental : Le paysage ne sera plus comme avant puisque tous les arbres fruitiers seront morts avec la végétation et la disparition du spécimen végétale est un grand gâchis
INFORMATION GÉNÉRALE SUR LE BARRAGE
Le barrage de BeniBahdel est situé à 25 km au sud-ouest de Tlemcen à vol d’oiseau et
à 45 km sur route
Type de construction: Barrage-voûte
Construit: 1934 – 1944
Lieu: Tlemcen, Beni-snous, Benibahdel, Algérie, Afrique
Hauteur 54 m
Superficie 365 hectares
Barrage est constitué en trois (03) digues en béton précontraint
A- Digue principale
Longueur en crête 35 m
Hauteur 55 m avec 11 voutes multiples s’appuyant contre forts.
B- Digue du col-Nord de la route
Longueur 221 m avec 31 voutes d’une épaisseur de 15 cm
Hauteur 15 m
C- Digue du col de la route ou (évacuateur).
Longueur 451 m avec 29 voutes en rive gauche et 22 voutes en rive droite d’une épaisseur de 15 cm plus 20 becs de canards au centre (déversoir de surface).
Volume initial 63.000.000 m3
Volume actuel 54.631.000 m3
1937 – 1941
Eugene Freyssinet ;
Barrage à voûtes multiples de Béni Bahdel. Pour la surélévation du barrage de 7 m (hauteur de 54 m), Eugène Freyssinet met en œuvre 500 000 tonnes de poussée avec des batteries de vérins plats.
1938
Invention des vérins plats pour comprimer le radier du barrage des Portes de fer en Algérie.
Description du béton précontraint
Deuxième produit le plus utilisé dans le monde après l'eau, le béton désigne un composé de granulats naturels ou artificiels (gravillons ou sable pour les premiers, granulats légers pour les deuxièmes) agglomérés par un liant (majoritairement du ciment).
Principe du béton précontraint
La découverte du béton est due à l'ingénieur britannique John Smeaton, en 1756. Plus de 150 ans plus tard, en 1928, Eugène Freyssinet dépose un brevet sur une amélioration apportée au béton : c'est l'invention du béton précontraint. Mis au point par le Français, le béton précontraint est une technique qui vise à améliorer la résistance du béton face à des sollicitations très élevées. En créant une compression initiale permettant au béton d'être totalement comprimé sous les sollicitations, Eugène Freyssinet découvre la solution pour rendre plus résistant le béton jusque-là trop peu résistant en traction. On distingue généralement une précontrainte par « prétension » et une précontrainte par « post-tension », la première définissant une tension appliquée aux armatures avant la prise
complète du béton, la seconde après la prise complète de ce même béton.
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